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SouthBridge A&I, par le biais de son Founding Partner Hassan Belkhayat, était l’invité, jeudi 25 mai, d’un panel de haut-niveau organisé par DevexMSD for Mothers et the Country Connector on the Private Sector in Health, en marge de la 76eme Assemblée mondiale de la Santé, à Genève. #WHA76

La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences néfastes sur la santé maternelle et néonatale à l’échelle mondiale, entraînant ainsi une augmentation des décès maternels, des mortinaissances et des cas de dépression chez les mères. La crise sanitaire a notamment révélé les faiblesses, la fragilité et le manque de résilience de nombreux systèmes de santé. L’une des principales lacunes constatées à été l’incapacité de nombreux pays à gérer efficacement l’ensemble de leur système de santé face à cette situation d’urgence, et certains gouvernements, dans une situation financière précaire, n’ont pu combler les lacunes en matière d’investissements pour garantir à leurs citoyens des soins de santé adéquats. Les acteurs privés locaux auraient ainsi pu contribuer à fournir des soins de santé de qualité pour tous, tout en répondant aux Objectifs de développement durables liés à la santé, mais leur capacité d’intégration a rarement été exploitée. 

Aux côtés du Dr. Roopa Dhatt (Executive Director et Co-Founder Women in Global Health), d’Isata Dumbuya (Director of Reproductive Maternal Neonatal Child Adolescent Health and Maternal Centre of Excellence for Partners, in Health Sierra Leone), d’Sar Aminatou (West Africa Hub and Senegal country Director, PATH), de Vivianne Ihekweazu (Managing director at Nigeria Health Watch) et de David Clarke (Acting Unit Head, Health Systems Governance and Policy, World Health Organization), Hassan Belkhayat est intervenu sur le rôle crucial du secteur privé dans l’accès équitable à des soins de santé maternelle de qualité, pour apporter des améliorations significatives à la santé des mères et réduire les taux de mortalité maternelle dans les pays à revenus faibles et intermédiaires.

D’emblée, le Dr. Roopa Dhatt a rappelé, lors d’une introduction sur le leadership féminin dans les questions de santé maternelle,  l’absence des femmes aux postes clés et décisionnels : « Que ce soit au plus haut niveau, comme les assemblées mondiales de la santé, ou au niveau communautaire ou national, les femmes assurent la santé, les hommes la dirigent ». 

Pour Vivianne Ihekweazu, « la santé maternelle est gravement sous-financée, et c’est pourquoi le secteur privé peut et doit jouer un rôle significatif pour combler ces lacunes si nous voulons répondre aux Objectifs de développement durable ». Dans son interlocution, elle est longuement revenue sur les success stories au Nigéria, où le secteur privé s’est imposé comme un acteur incontournable des problématiques de santé publique, en comblant de nombreux écarts auxquels le gouvernement et les organismes publics ne pouvaient répondre seuls. Dans un appel à l’action, elle a notamment insisté sur l’importance des données dans le domaine de la santé, rappelant ainsi que « La data est le nouveau pétrole. Le secteur privé possède énormément de data dont le secteur public ne tire pas profit. Partager ces données collectées, c’est appuyer davantage le rôle du secteur public et l’inciter à prendre de meilleures décisions ». 

L’élargissement de l’accès aux innovations numériques en matière de santé peut jouer un rôle évident dans l’amélioration de l’accès équitable aux soins pour les mères et les bébés, en particulier dans les environnements à faibles ressources. Les solutions numériques peuvent aider à combler les lacunes critiques en matière de prestation de services de santé maternelle et à améliorer l’efficacité de la prestation de services en connectant toutes les parties prenantes. Pourtant, ces solutions sont souvent sous-financées et ne bénéficient pas du soutien gouvernemental et financier nécessaire pour être mises en application.

David Clarke a ainsi déploré l’absence d’un sujet aussi important que la santé maternelle au sein des hautes assemblées et réunions de l’ONU, appelant les leaders et décideurs à considérer ce sujet plus sérieusement, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit de renforcer les relations entre le secteur privé et le public. 

Aminatou Sar est quant à elle persuadée que le plaidoyer reste l’outil le plus puissant pour mener à bien les missions d’accès aux soins de santé pour tous. « Avec de la bonne gouvernance et des financements robustes, des nombreuses idées prometteuses peuvent devenir des programmes et des projets inclusifs et durables. Le rôle du secteur privé est conséquent, et c’est à nous de le pousser à oser, à aller vers le financement de ce genre d’initiatives, d’instaurer un climat de confiance et de favoriser la collaboration »

Enfin, Hassan Belkhayat  a souligné « la nécessité d’accompagner le tissu entrepreneurial opérant dans la santé en Afrique » en évoquant l’engagement du cabinet sur les questions de santé publique et le rôle crucial du secteur privé dans la disponibilité des produits de santé, notamment grâce au programme i3, conçu et développé par Southbridge A&I, Salient Advisory et SCIDaR, ainsi que par la création d’un fonds à impact Working Capital, mis en œuvre par Southbridge A&I.  Selon lui, « le secteur privé joue déjà un rôle déterminant en Afrique, majoritairement via des PMEs et des startups qui ont développé des business models très adaptés aux besoins du continent. »

Revivez ce moment, dans la vidéo ci-dessous, et découvrez les messages forts et le call-to-action délivrés aux décideurs et aux leaders.